
Etudier au CANADA
Vous souhaitez compléter vos études par un séjour au Canada ? Vous avez raison : ce pays ne manque pas d’atouts, et d’ailleurs de nombreux étudiants, français ou européens, font ce choix chaque année. Choix des études, équivalence de diplômes, démarches administratives, conseils pour se loger, coût des études et de la vie sur place, etc : retrouvez toutes les informations nécessaires pour partir étudier au Canada.
Etudier au canada, que fait-il savoir? comment proceder?
Le pays attire beaucoup, c’est un fait. Mais attention, les lois canadiennes en matière d’immigration sont très strictes et il vous faudra remplir un certain nombre de formalités administratives avant de partir.
Obtenir un permis d’études est une étape incontournable. Vous pourrez l’obtenir suite à la présentation de l’attestation de votre acceptation dans une institution supérieure canadienne. Ces démarches ont un coût : tous les services d’immigration gérés par les officiels du Gouvernement du Canada à l’étranger et au Canada sont sujets à des frais.
Le permis d’études vous coûtera 125 $ CA. Il faut plus de 8 semaines pour l’obtenir.
Renseignez-vous sur le site de l’Ambassade du Canada pour en savoir plus et l’obtenir plus rapidement via le CRDV.
Cas particulier : si vous optez pour un programme d’études de moins de 6 mois - par exemple un cours d’anglais intensif, ou si vous partez en échange pour une session de 4 mois - vous n’aurez pas besoin de permis d’études. En revanche, si ce court programme d’études est suivi d’un stage, il vous en faudra obligatoirement un, auquel devra s’ajouter le permis de travail pour le stage.
De même, pour des études de plus de 6 mois, suivies ou non d’un stage, il faudra absolument un permis d’études.

Suivre ses études supérieures au Canada

L’université canadienne : une multitude de formations de grande qualité
Les universités demeurent sous la compétence du ministère de l’Éducation de la province dans laquelle elles sont situées. Ainsi donc, chaque établissement est libre de choisir ses programmes, à condition que ceux-ci soient agréés par le ministère de l’Éducation de la province.
Aussi, toutes les universités offrent des formations qui doivent répondre à des critères de qualité. Pour vous aider à choisir votre établissement, l’AUCC (Association des universités et collèges du Canada) a listé les 91 universités membres de l’association sur le site www.aucc.ca
Vous y trouverez un moteur de recherche sur les programmes offerts.
Attention toutefois, étudiants en dilettantes s’abstenir ! L’université canadienne, si elle est très réputée pour la grande qualité de ses formations et offre pléthore de programmes, est également assez stricte et requiert une assiduité quotidienne et une grande implication des étudiants. Parmi les études possibles, vous trouverez des enseignements dans de nombreuses disciplines. Le Canada est notamment réputé pour ses formations en sciences et nouvelles technologies. Au total, plus de 10 000 programmes de premier, de deuxième et de troisième cycle sont proposés au Canada, en plus de programmes menant à l’obtention d’un grade ou d’un certificat. Quoi qu’il en soit, sachez que tous les diplômes canadiens sont reconnus mondialement et sont équivalents aux diplômes décernés par une université des États-Unis ou d’un autre pays du Commonwealth.
Malgré leur autonomie totale, la majorité des institutions d’enseignement délivrent le même type de diplômes : baccalauréat/bachelor (3 années pour les baccalauréats dans les universités francophones du Québec, 4 années pour les bachelors dans les universités anglophones du Québec ou d’autres provinces du Canada), maîtrise/master (2 années) ou le doctorat/Ph.D. (3 à 5 ans). À l’image des pays anglo-saxons, et comme en Europe avec l’instauration du LMD, l’enseignement canadien fonctionne sur le système de « crédits », qu’il faut capitaliser pour obtenir un diplôme. Attention toutefois, la manière de compter est différente de la nôtre. Ainsi, pour obtenir le Baccalauréat québécois, il faut 90 crédits contre 180 pour notre Licence.
Pour les étudiants désireux de suivre une formation professionnelle pointue, dans des domaines divers et variés (industrie, fonction publique, commerce, arts, etc.), ils peuvent s’adresser au Community Colleges, Cégeps (collèges d’enseignement général et professionnel) au Québec, ou Colleges of Applied Arts and Technology en Ontario. Au nombre de 134, ces institutions ne délivrent pas (ou rarement) de grade universitaire, mais des grades ou des diplômes spécifiques à chaque école. À savoir : ces établissements prévoient des passerelles vers l’université et offrent parfois même des programmes conjoints avec les universités voisines.
Estimer le coût de la vie pour financer ses études
Le service des relations universitaires de l’Ambassade du Canada conseille de faire sa demande d’admission le plus tôt possible, la date limite de réception des dossiers par université étant comprise entre le 1er janvier et le 15 mars, selon les établissements. Comptez jusqu’à 125 $ CA de frais de dossier (le prix varie selon les universités et collèges). On ne peut évidemment que vous recommander de partir dans le cadre d’un programme d’échange universitaire, car c’est s’assurer de la validation de ses acquis canadiens et, surtout, vos frais en seront considérablement réduits !
Les études au Canada, si elles sont moins chères que dans d’autres pays étrangers comme les États-Unis, le Royaume-Uni, la Nouvelle-Zélande ou encore l’Australie, ne sont pas pour autant à la portée de toutes les bourses. Les prix varient d’une province à l’autre : pour un programme de 1er cycle, il vous en coûtera entre 10 000 et 30 000 $ CA et entre 10 000 et 33 500 $ CA pour des programmes de 2e et 3e cycle.
En dehors des accords bilatéraux (la France en possède plus de 600 avec les établissements canadiens), il existe deux grands programmes créés pour faciliter les échanges :
La convention CREPUQ (Conférence des recteurs et des principaux des universités du Québec).
La MICEFA (Mission interuniversitaire de coordination des échanges franco-américains) : ce programme lie uniquement trois établissements canadiens, dont l’Université de Waterloo, à celles de Paris (sauf Paris 2, 5 et 9), ainsi qu’à l’Institut catholique de Paris et les universités d’Évry, Marne-la-Vallée et Versailles – Saint-Quentin-en-Yvelines.
Les étudiants, pour pouvoir y participer, doivent avoir validé leur 1e année de licence, et avoir obtenu un minimum de 80 à l’examen du TOEFL. Seules une dizaine de places par an sont disponibles, alors dépêchez-vous de remplir votre dossier et accrochez-vous !
Le programme ORA (Ontario Rhône-Alpes) : c’est un programme d’échange international pour étudiants français et canadiens issu d’un accord entre la région Rhône-Alpes et la majorité des universités en Ontario, au Canada. Il permet aux étudiants de la région Rhône-Alpes de partir étudier en Ontario pour une période scolaire d’un à deux semestres dans l’université canadienne qui les accepte.
Le coût de la vie est relativement abordable au Canada. Cependant, il vous faudra tout de même compter en moyenne 10 000 € pour pouvoir prétendre y passer une année, en sus des frais de scolarité. Plusieurs pistes s’offrent alors à vous :
La bourse. Pour décrocher une bourse, vous devrez vous y prendre au moins une année avant votre départ. Sachez cependant qu’il est très difficile d’en obtenir une. Elles sont généralement réservées aux étudiants en maîtrise et doctorat.
Les étudiants de premier cycle peuvent cependant s’adresser directement à l’université d’accueil car ils peuvent parfois se voir attribuer une bourse. Seuls les plus méritants auront leur chance. Les aides étant différentes selon les établissements, la demande se fait directement auprès de l’université d’accueil, en même temps que l’envoi de la demande d’admission. Le BCEI administre quelques programmes de bourse.
Tentez également votre chance auprès de l’AUCC et faites votre demande directement sur le site de l’association. Le site de l’Ambassade du Canada répertorie tous les organismes délivrant des bourses dans la rubrique « Étudier au Canada ». Rendez-vous à l’adresse suivante : www.bourses.gc.ca. Quant aux collèges communautaires et collèges d’enseignement technique, ils n’octroient habituellement pas de bourses, pas plus que la plupart des écoles privées.
Le job d’appoint. Vous pourrez travailler sur le campus universitaire, notamment si vous êtes étudiant en maîtrise ou en doctorat. Si vous souhaitez trouver un job hors campus, votre permis d’études vous y autorisera dès votre arrivée au Canada. Vous pourrez alors travailler jusqu’à 20 heures par semaine. Ce même permis autorise à travailler à temps plein durant les vacances scolaires. Attention toutefois, vérifiez bien que votre établissement scolaire participe à ce programme. Vous devrez aussi remplir certaines conditions : être un étudiant à temps plein et ne pas être dans le cadre d’un programme d’échange.

L’admission dans les universités canadiennes
Pour la plupart des types d’études, les étudiants étrangers devront :
Avoir réussi l’équivalent d’un programme de niveau secondaire canadien avec des notes élevées.
Faire preuve d’une solide compétence de la pratique de l’anglais (ou du français si les études doivent se dérouler dans cette langue). Les étudiants peuvent être tenus de fournir une preuve de leur compétence linguistique sous la forme d’un test de compétence linguistique (par exemple TOEFL, IELTS, MELAB).
Le service des relations universitaires de l’ambassade canadienne conseille de faire sa demande d’admission au minimum trois mois à l’avance avant la date limite de réception des dossiers par les universités (dates qui peuvent varier entre le 1er janvier et le 1er mars selon les universités). Comptez environ 40 à 60 € de frais de dossier.
On ne peut évidemment que vous recommander de partir dans le cadre d’un programme d’échange universitaire car c’est s’assurer de la validation de ses acquis canadiens et, surtout, vos frais en seront considérablement réduits ! En dehors des accords bilatéraux (la France en possède plus de 600 avec les établissements canadiens, voyez plutôt auprès de votre Service des relations internationales de votre université), il existe deux grands programmes créer pour faciliter les échanges :
Le Bureau de coopération interuniversitaire : elle associe 200 universités et grandes écoles françaises à une vingtaine d’établissements québécois. Pour voir si le Bureau de coopération interuniversitaire peut vous aider, tout commence dans votre fac : votre service des relations internationales vous procurera un code d’accès pour vous inscrire par le biais du site Internet du Bureau de coopération interuniversitaire www.crepuq.qc.ca. Il vous faudra ensuite définir un programme de cours précis et adapté à votre filière actuelle avec votre directeur d’UFR.
La MICEFA (Mission interuniversitaire de coordination des échanges franco-américains) : ce programme lie uniquement trois établissements canadiens, dont l’Université de Waterloo, à celles de Paris (sauf Paris 1, 2, et 5), ainsi qu’à l’Institut catholique de Paris et les universités d’Évry, Marne-la-Vallée et Versailles – Saint-Quentin-en-Yvelines. Les étudiants, pour pouvoir y participer, doivent être en licence, et avoir obtenu au moins 250 points au TOEFL-CBT.
Les formalités à remplir avant le départ
Sachez que les lois canadiennes, en matière d’immigration, sont très "carrées" : vous ne poserez pas vos pieds là-bas sans un permis de séjour !
Tout dépend cependant des études que vous allez suivre : si vous partez étudier au-delà de 6 mois, vous devrez solliciter un permis de séjour temporaire pour étudiant (permis d’études ou via de résidence temporaire) au service d’immigration de l’ambassade.
Comptez environ six semaines de délai pour l’obtenir. Attention : il n’est valable que sur la période prévue et pour l’établissement désigné.
Pour l’obtenir, il vous faut un passeport valide, l’attestation d’inscription dans une institution supérieure canadienne, une preuve de votre solvabilité (il s’agit ici de prouver que vous pouvez assumer les droits de scolarité, les frais de voyage et que vous aurez au moins en poche 11500 € pour l’année) et les frais de dossier (environ 95 €).
Parfois il faudra présenter un certificat médical et votre casier judiciaire.
Pour toute autre information

ADRESSE
Espace Gll 9, Place Jacques Marettes 75015- Paris
+33(0)186262519







